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Revue africaine de santé et de productions animales |
La contamination microbiologique de la viande de porc est une préoccupation de plus en plus importante à mesure que sa consommation augmente. Cette étude vise à examiner la contamination microbiologique de la viande de porc par les bactéries du genre Salmonella et Escherichia dans un environnement de production porcine. A cet effet, quarante (40) échantillons fécaux de porcs élevés en enclos dans quatre (04) fermes de la commune de Yopougon ont été collectés et analysés. Les méthodes microbiologiques classiques, y compris l'enrichissement, le pré-enrichissement, la culture sur milieu sélectif, l'isolement sur gélose ordinaire et les tests biochimiques, ont été utilisées pour identifier les caractéristiques biochimiques spécifiques de chaque bactérie. La prévalence globale du genre Escherichia était de 80 % sans variation significative entre les fermes (p=0,946) ou selon le statut des animaux (p=0,614). En outre, la prévalence des espèces de Salmonella était de 12,5 % également sans différence significative entre les groupes.Ces données préliminaires suggèrent une circulation importante d'E. coli et, dans une moindre mesure, de Salmonella dans les élevages étudiés. Des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer le potentiel pathogène des souches identifiées et optimiser les mesures de biosécurité au niveau des acteurs du secteur de l'élevage porcin en Côte d’Ivoire.
Les myiases sont des infestations des tissus humains ou animaux par des larves de mouches de l’ordre des Diptères. Leur impact pour la santé animale est loin d’être négligeable. En effet, les larves se nourrissent de tissus vivants et/ou morts et de substances corporelles entrainant la mortalité des animaux, la diminution de la production de lait et de viande ainsi que l’augmentation des coûts liés au traitement. Nous avons reçu, le 25 janvier 2024, à la clinique vétérinaire de l’ISFAR/UADB, un cas de myiase traumatique chez un ovin. Les asticots ont été isolés et identifiés à l’aide d’approches morphologiques. L’identification a permis d’émettre l’hypothèse, sur la base des éléments morphologiques observés comme, entre autres, la forme du corps, les spiracles postérieurs et la disposition des épines cuticulaires, qu’il s’agissait soit de larves de Cochliomyia hominivorax ou de Chrysomya bezziana. Parallèlement à ces investigations, dans la même période, des cas de myiases traumatiques ont été rapporté
La présente étude s'est déroulée entre aout 2022 et mai 2023 et a porté sur quinze (15) moutons Ladoum. D'août à novembre 2022, nous avons fait le recensement des moutons puis, s'en est suivie la réalisation des échographies abdominales de décembre 2022 à mai 2023.Elle a été effectuée dans la Clinique Vétérinaire de Fann de l'EISMV de Dakar où les moutons ont été consultés et choisis en vue de s'assurer qu'ils étaient apparemment sains.Cette étude nous a permis de noter des particularités au niveau du rumen qui présentait une ligne échogène épaisse et lisse à cause de son contenu. De plus, le réticulum a été vu comme une structure en forme de demi-lune avec un contour lisse tandis que le feuillet a été apparu comme une ligne échogène circulaire avec une paroi plus épaisse que celle du réticulum. La rate, quant à elle, présentait une forme triangulaire caractéristique des petits ruminants. Par ailleurs, nous avons noté qu'au niveau du foie, le parenchyme hépatique était plus échogène par rapport au cortex rénal et moins échogène par rapport à la rate. Bien que globalement, les aspects échographiques du rein droit et du rein gauche soient similaires chez le mouton, il faut noter que la capsule rénale n'était souvent pas distinguable à l'échographie tandis que l'aspect lobé du rein était présent. Une autre particularité de cette échographie abdominale était le fait que […]
Cette étude avait pour but d’estimer la prévalence de la Peste Porcine Africaine et les facteurs de risque chez les porcs à Bangui et Bobassa. Pour cela, une enquête a été faite auprès de 50 éleveurs de porcs et 250 prélèvements ont été récoltés et analysés par le test de PCR conventionnelle à l’Institut Pasteur de Bangui. Il ressort de l’étude que les élevages sont gérés surtout par des hommes et utilisent principalement les porcs de race locale et des bâtiments traditionnel. L’effectif moyen par élevage est de 23 porcs. Les porcs malades seraient isolés que dans 48% des élevages. Les cas de morts inexpliqués dans les élevages sont fréquents. Pour se débarrasser des cadavres d’animaux malades, 16% des éleveurs affirment les utiliser dans l’alimentation des porcs. Les éleveurs connaissent plutôt bien les signes cliniques de la PPA. Un peu plus de la moitié (56%) des éleveurs déclarent avoir eu des cas de PPA, et observé des symptômes caractéristiques de cette pathologie. Notre étude a révélé une prévalence apparente de 16% (IC = [11,7% - 21,1%]) et une prévalence réelle de 13,47% (IC = [9,4% -18,3%]). Les principaux facteurs de risques de la PPA sont la présence des porcs âgés dans les exploitations et surtout le manque d’hygiène.