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Revue africaine de santé et de productions animales |
[en]
Microbiological contamination of pork is a growing concern as its consumption increases. This study aims to examine the microbiological contamination of pork by bacteria of the genus Salmonella and Escherichia in a pig production environment. To this end, forty (40) faecal samples from pigs raised in pens on four (04) farms in the commune of Yopougon were collected and analysed. Conventional microbiological methods, including enrichment, pre-enrichment, selective culture, isolation on plain agar and biochemical tests, were used to identify the specific biochemical characteristics of each bacterium. The overall prevalence of the genus Escherichia was 80% with no significant variation between farms (p=0.946) or according to animal status (p=0.614). In addition, the prevalence of Salmonella species was 12.5%, also with no significant difference between groups.These preliminary data suggest significant circulation of E. coli and, to a lesser extent, Salmonella in the farms studied. Further studies are needed to assess the pathogenic potential of the identified strains and optimise biosecurity measures among stakeholders in the pig farming sector in Côte d'Ivoire.
[fr]
La contamination microbiologique de la viande de porc est une préoccupation de plus en plus importante à mesure que sa consommation augmente. Cette étude vise à examiner la contamination microbiologique de la viande de porc par les bactéries du genre Salmonella et Escherichia dans un environnement de production porcine. A cet effet, quarante (40) échantillons fécaux de porcs élevés en enclos dans quatre (04) fermes de la commune de Yopougon ont été collectés et analysés. Les méthodes microbiologiques classiques, y compris l'enrichissement, le pré-enrichissement, la culture sur milieu sélectif, l'isolement sur gélose ordinaire et les tests biochimiques, ont été utilisées pour identifier les caractéristiques biochimiques spécifiques de chaque bactérie. La prévalence globale du genre Escherichia était de 80 % sans variation significative entre les fermes (p=0,946) ou selon le statut des animaux (p=0,614). En outre, la prévalence des espèces de Salmonella était de 12,5 % également sans différence significative entre les groupes.Ces données préliminaires suggèrent une circulation importante d'E. coli et, dans une moindre mesure, de Salmonella dans les élevages étudiés. Des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer le potentiel pathogène des souches identifiées et optimiser les mesures de biosécurité au niveau des acteurs du secteur de l'élevage porcin en Côte d’Ivoire.